Blog du comité de mobilisation de l’Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3

Prochaine Assemblée Générale : Lundi 31 Mars, 12h30 sur le Parvis

Archive pour Compte rendu des Coordinations Nationales des Universités

Compte Rendu de la Coordination Nationale des Universités à Paris-XII Créteil (5 mars 2008)

Mandatés pour Bordeaux 3 :

Vérane, MCF Lettres

Céline , MCF philosophie

Louise, étudiante

 

 Etat des Lieux

 

La tendance générale pour les facs est de passer de la grève active au blocage des sites, sous diverses modalités. On constate que de plus en plus d’étudiants sont mobilisés ; les BIATOSS et les personnels de bibliothèque commencent à prendre leur place dans la lutte ; les organismes de recherche entrent dans le mouvement. Le 12/03 se tiendra la première coordination nationale des labos en lutte.

 

les débats sur les motions et les actions

 

 

* Comme en témoigne la très longue motion n°2, la plupart des AG locales ont discuté en détail des réformes attaquant l’université. En ressort une volonté de ne rien laisser de côté, d’être capable de produire une analyse générale des réformes, de comprendre ses mécanismes internes et de saisir les fondements sur lesquelles elle s’appuie. De la même manière, un des soucis constants est de ne laisser aucun type de personnel sur le carreau, d’affirmer notre solidarité avec les différents acteurs de la communauté universitaire, et de la construire concrètement dans notre mobilisation.

Beaucoup d’interventions (d’enseignants et de BIATOSS) ont insisté en ce sens sur la nécessité d’intégrer pleinement et concrètement les BIATOSS dans la mobilisation, et par là, de placer la LRU au centre des débats.

 

* Il y a unanimité et fermeté sur l’idée que nous ne devons RIEN négocier tant que le décret du statut des ER, la masterisation et la réforme des concours, le contrat doctoral et le plan pluriannuel de création d’emplois statutaires ne sont pas retirés. Pour ce qui est des autres réformes, notamment la loi LRU, les choses sont beaucoup moins claires. Il est dit et répété que la loi LRU est le socle permettant la mise en place de toute une partie des réformes (ainsi, rhétoriquement, on le place en tête de liste, voire en chapeau, dans les motions), mais il y a clairement une mésentente (non discutée) sur des questions telles que : est-ce un préalable à toute discussion, devons-nous poursuivre notre mobilisation si la loi LRU n’est pas réécrite etc. Il en va de même pour tout un tas d’autres réformes moins fondamentales (la LOLF, le Plan Campus, le démantèlement des organismes publics de recherche, le Plan licence).

 

* Sur les propositions d’actions, le centre de gravité du débat a été la question du blocage. Faut-il, oui ou non, se donner nationalement, comme moyen d’action, le blocage ? Trois types d’interventions sur cette question.

1. Il faut radicaliser et durcir le mouvement, le blocage doit devenir un préalable à notre mobilisation (interventions d’étudiants principalement).

2.Le blocage est une erreur stratégique, il ne faut pas bloquer mais rendre plus dense notre grève active (interventions de personnels uniquement). 

3.La coordination doit appeler à soutenir toute forme d’action permettant la grève active, que ce soit le blocage, les barrages filtrants, les occupations partielles etc (intervention de Bx3)